La FEI (Fédération Equestre Internationale) a puni le cavalier brésilien Carlos Ribas qui a ôté et lancé son casque à sa victoire sur la fameuse épreuve des six barres à Malines avant de sauter deux obstacles restés sur la piste en le destituant de son titre. La sentence suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux : certains évoquent une injustice quand d'autres parlent d'une sanction justifiée.
Cette sévère décision est en accord parfait avec les convictions de la FEI au sujet du port du casque. Le haut niveau se doit d'être exemplaire. Peu importe la discipline pratiquée, les compétences d'un cavalier et la confiance accordée à son cheval : l'équitation est un sport qui comporte des risques. Si les accidents sont rares, leurs conséquences sont souvent très lourdes, ce que beaucoup ont tendance à oublier. Songeons à la récente disparition du jeune cavalier belge Nick Motmans.
Sensibiliser le grand public aux dangers de l'équitation est essentiel mais il semble bien difficile d'inviter les cavaliers à porter le casque à cheval si les plus grands d'entre eux n'en font qu'à leur tête. Du côté du dressage, le port du chapeau n'est désormais autorisé qu'au plus haut niveau. De celui du jumping, le port du casque est exigé lors de tout parcours et dès le 1er Janvier 2014 cette exigence sera étendue aux tours d'honneurs.
La sanction reçue par Carlos Ribas est certes prématurée compte tenu de la date d'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation concernant le port du casque, mais rappelons nous les images de l'Irlandais Denis Lynch désarçonné à la Baule sur un simple tour d'honneur se relevant le crâne ouvert parce qu'il ne portait pas son casque. La FEI ne cherche qu'à éviter que de tels incidents se reproduisent.
Pauline Arnal, pour Jump'ing News.
Cette sévère décision est en accord parfait avec les convictions de la FEI au sujet du port du casque. Le haut niveau se doit d'être exemplaire. Peu importe la discipline pratiquée, les compétences d'un cavalier et la confiance accordée à son cheval : l'équitation est un sport qui comporte des risques. Si les accidents sont rares, leurs conséquences sont souvent très lourdes, ce que beaucoup ont tendance à oublier. Songeons à la récente disparition du jeune cavalier belge Nick Motmans.
Sensibiliser le grand public aux dangers de l'équitation est essentiel mais il semble bien difficile d'inviter les cavaliers à porter le casque à cheval si les plus grands d'entre eux n'en font qu'à leur tête. Du côté du dressage, le port du chapeau n'est désormais autorisé qu'au plus haut niveau. De celui du jumping, le port du casque est exigé lors de tout parcours et dès le 1er Janvier 2014 cette exigence sera étendue aux tours d'honneurs.
La sanction reçue par Carlos Ribas est certes prématurée compte tenu de la date d'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation concernant le port du casque, mais rappelons nous les images de l'Irlandais Denis Lynch désarçonné à la Baule sur un simple tour d'honneur se relevant le crâne ouvert parce qu'il ne portait pas son casque. La FEI ne cherche qu'à éviter que de tels incidents se reproduisent.
Pauline Arnal, pour Jump'ing News.